En sexologie, vous pouvez trouver deux courants principaux :
-1 une approche physiologique du symptôme ou du dysfonctionnement, que ce soit pour une femme ou pour un homme. Le mieux est alors de contacter un sexologue, un urologue ou encore un andrologue.
-2 une approche plus psychique du symptôme s’il n’y a pas de dysfonctionnement biologique démontré. Dans ce cas c’est plus un sexothérapeute qu’il faudra consulter. Il peut être psychothérapeute, psychiatre, psychanalyste, psychologue. Le principal est qu’il ait fait une formation spécifique dans ce domaine.
Les difficultés rencontrées pour les femmes peuvent être de l’ordre de : sècheresse vaginal, vaginisme (contraction des muscles du vagin) pouvant aller à une frigidité plus ou moins importante jusqu’à un non désir de sexualité, ou au contraire à des comportements addictifs. Il en va de même pour l‘homme souffrant d’éjaculation précoce ou d’une difficulté à l’érection, ou encore d’autres symptômes.
Dans tous les cas il est fortement conseillé de commencer par des examens médicaux auprès d’un spécialiste. Le but est de contrôler le taux d’hormones, vérifier qu’aucune pathologie ne joue un rôle dans ces difficultés sexuelles (diabète, hyper cholestérol…)
Ces approches étant différentes, il est conseillé dans le cas où la physiologie n’est pas responsable de la difficulté, de s’orienter vers un travail de type sexothérapie. Le sexothérapeute, en tant que professionnel, est formé à écouter vos blessures intimes, à les accueillir, pour vous aider. Pour cela il peut disposer de tout un panel d’outils thérapeutiques en plus de son savoir être.
Les demandes de rendez-vous peuvent être motivées par des comportements de type sadomasochiste, nymphomaniaque, exhibitionniste, pédophile. Ces rendez-vous peuvent aussi venir en aide à des personnes en mal d’identité (homosexuels, bisexuels, transsexuels, travestis, etc).
Alain Couchouron
